Principales formes
Bien que les manifestations possibles soient nombreuses, les violences à caractère sexuel se présentent généralement sous l’une de ces trois principales formes :
C’est quoi les violences à caractère sexuel ?
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La Loi sur la prévention et la lutte contre les violences sexuelles dans les établissements d’enseignement supérieur définit la violence à caractère sexuel comme suit :
- Agression sexuelle et autres formes de violence liées à des pratiques ou cibles sexuelles.
- Inconduites sexuelles non désirées, incluant gestes, paroles, comportements ou attitudes, en lien avec les diversités sexuelles ou de genre, exprimées de manière directe ou indirecte, y compris par moyens technologiques.
Source : Loi sur la prévention et la lutte contre les violences à caractère sexuel (RLRQ, chapitre P-22.1)
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L’agression sexuelle est un geste à caractère sexuel, avec ou sans contact physique, commis sans le consentement de la personne visée. Elle peut également impliquer une manipulation affective ou du chantage.
Cet acte cherche à assujettir une personne à ses propres désirs par abus de pouvoir, force, contrainte, ou menace, qu’elle soit implicite ou explicite.
L’agression sexuelle porte atteinte aux droits fondamentaux, y compris l’intégrité physique et psychologique, ainsi que la sécurité de la personne.
Source : Gouvernement du Québec, Stratégie gouvernementale pour prévenir et contrer les violences sexuelles 2016-2021, Québec, 2016, p. 16.
Pour en savoir plus :
Inspq : Les agressions sexuelles : de quoi parle-t-on ?
Educaloi : Qu’est-ce qu’une agression sexuelle ?
Le harcèlement sexuel fait partie du harcèlement psychologique tel que défini par la Loi sur les normes du travail du Québec. Il comprend des comportements, paroles, écrits, actes ou gestes à caractère sexuel qui sont :
- Hostiles ou non désirés
- Répétitifs
- Attentatoires à la dignité ou à l’intégrité psychologique ou physique de la personne
- Créateurs d’un environnement de travail ou d’études néfaste
Même une seule conduite grave peut constituer du harcèlement si elle entraîne un effet nocif et durable pour la personne.
Contrairement à la séduction ou au flirt, qui génèrent des sentiments positifs, le harcèlement sexuel crée malaise, humiliation, intimidation et détresse chez la personne victime.
Pour en savoir plus :
INSPQ : Le harcèlement sexuel
Le cyberharcèlement sexuel se produit lorsqu’une personne utilise les technologies de l’information, comme les réseaux sociaux, pour harceler quelqu’un. Cela inclut :
- L’envoi de commentaires ou de menaces à caractère sexuel.
- La diffusion ou la menace de diffuser des rumeurs, photos, ou vidéos intimes sans consentement.
Ces actes sont des formes de violence numérique qui portent atteinte à la dignité et à la sécurité de la personne visée.
Source : Action ontarienne contre la violence faite aux femmes — Cyberharcèlement à caractère sexuel
Pour en savoir plus :
Cliquez Justice : Sextage : ce que la loi permet
Éducaloi : Partager des images intimes : un crime
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Voici un vidéo d’Éducaloi à propos du partage d’images intimes sans le consentement :
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Ce qu’il faut retenir
Toutes ces formes de violence à caractère sexuel ont en commun l’utilisation de la sexualité comme moyen de prise de pouvoir sur l’autre, que ce soit pour :
- imposer ses propres désirs,
- porter préjudice (intimider, humilier, dégrader, mépriser, etc.)
Peu importe qui elle implique ou dans quelles circonstances elle survient, la violence à caractère sexuel est toujours inacceptable et relève de l’entière responsabilité de la personne qui la commet. Il est important de se rappeler que rien de ce qu’a pu dire ou faire la personne qui en est victime ne peut justifier de tels comportements. La victime n’est jamais à blâmer et n’est d’aucune façon responsable de la violence sexuelle vécue.
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Consentement
Lorsqu’il est question de sexualité, s’assurer du consentement est toujours indispensable :
Parce que sans le respect et le désir mutuel que cette simple vérification garantit, le plaisir pourrait ne pas être partagé
Mais, SURTOUT, parce que sans l’accord volontaire, libre et éclairé de l’un des partenaires, il s’agit d’une agression sexuelle.
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Liens pertinents
- On s’écoute : Le consentement, ça s’apprend
- Station SME : Violences à caractère sexuel
- Éducaloi : Le consentement sexuel
- Traçons les limites : Cyberharcèlement à caractère sexuel
S’il s’agit d’une urgence, contacte :
- les Services policiers au 911
- le Service Urgence-Détresse au 1 866 277-3553
- la Ligne-ressource pour les victimes d’agression sexuelle au 1 888 933-9007