L’ex-joueur
de ligne offensive des Filons du Cégep de Thetford, Gabriel Paquet, vit des
moments pour le moins excitants depuis quelque temps. En effet, à l’issue d’un
stage de trois saisons qui s’est terminé le printemps dernier avec l’équipe
collégiale thetfordoise, Gabriel a choisi de se joindre à un circuit junior
regroupant des joueurs de 18 à 24 ans.
Il
s’agit d’une ligue qui compte cinq formations, dont les Bataillons de Québec
avec lesquels Gabriel évoluera à compter du mois d’août. Or, son entraîneur a
soumis son nom aux Alouettes de Montréal afin qu’il participe à un camp spécial
d’une journée qui s’est tenu au mois de juillet. Un total de dix joueurs du
circuit junior ont ainsi eu l’opportunité de démontrer leurs habiletés aux
dirigeants de la formation montréalaise.
Au
terme de cette journée, les Alouettes ont indiqué qu’ils allaient communiquer
ultérieurement avec les joueurs retenus pour s’entraîner avec l’équipe de
réserve. C’est donc au cours des jours suivants que Gabriel a reçu l’appel
souhaité, et ce, même s’il n’y croyait pas vraiment.
« Je
savais que je m’étais bien tiré d’affaire, surtout que les dirigeants m’ont dit
qu’ils avaient aimé ce que j’ai fait. Malgré tout, je ne m’attendais pas à être
appelé », de dire celui qui, en plus d’avoir causé une certaine surprise, a été
lui-même surpris de recevoir cette invitation à se joindre à l’équipe de
réserve des Alouettes.
Bien
qu’il ne connaisse pas encore les plans précis de l’organisation à son endroit,
Gabriel sait qu’il devra se rendre à Montréal régulièrement. « Je dois
participer aux entraînements et aux meetings de l’équipe de réserve tout
l’été », de mentionner celui qui fera également ses débuts avec les Bataillons
de Québec le 24 août.
Cette
invitation-surprise à côtoyer les membres de l’équipe de réserve des Alouettes
ravive les espoirs de Gabriel Paquet qui n’a pas encore tiré un trait sur une
carrière professionnelle. « J’espère que cette opportunité me permettra
maintenant d’obtenir une invitation pour un combine. On verra par la
suite ce qui arrivera », de conclure l’ancien porte-couleurs des Filons.
